La Justice a débouté Jérémy Florès de sa plainte en diffamation contre Sea Shepherd et Paul Watson.

Le champion de surf réunionnais nous attaquait en diffamation pour avoir déclaré que lui-même, en utilisant sa notoriété pour défendre la pêche des requins, et l’Etat français en la finançant avec l’argent public, étaient “complices des circonstances liées aux attaques de requins dont certaines ont été mortelles”. En effet, les scientifiques dénoncent la dangerosité de cette pêche et le simple bon sens voudrait que l’on évite d’appâter des grands prédateurs aux abords de zones de baignade.

Florès réclamait en tout la somme de 70 000 euros (35 000 à Sea Shepherd France et 35 000 à Paul Watson) en guise de dédommagement pour “atteinte à son honneur”. Débouté par le Tribunal, il devra en plus verser 1000 euros de dommages et intérêts à Sea Shepherd France.

Pour Lamya Essemlali, Présidente de Sea Shepherd France « Il est temps que l’on mette en œuvre de vraies solutions, plus on perd du temps avec des mesures archaïques et contre productives, plus nombreux seront les hommes et les requins qui le payeront de leur vie ».

Notre avocat, Me Jean Tamalet, a salué auprès de l’AFP « une très bonne décision, sage et équilibrée qui correspond à l’application pure du droit et marque le fait que la justice semble soutenir les avis scientifiques plus que les avis polémiques ».

Pour résoudre la “crise requins” à la Réunion, il faut un retour à l’équilibre du récif, l’arrêt du braconnage dans la Réserve Marine, une amélioration de l’urbanisation et de l’évacuation des eaux usées et surtout… un changement des mentalités.

L’éditorial qui a été attaqué par Jérémy Florès : Kelly Slater n’est pas un ennemi des requins