Notre combat pour les animaux d'élevage
L’enfer en haute mer, c’est ce que vivent des millions d’animaux transportés par bateau chaque année.
Nous documentons les conditions effroyables dans lesquelles les animaux d'élevages vivants sont transportés.
Le transport d'animaux par la mer est intrinsèquement lié à des violations de la Convention internationale pour la prévention de la pollution en mer (MARPOL).
Les carcasses des animaux morts pendant le transport ainsi que le fumier sont rejetés par-dessus bord dans des zones marines protégées.
Il est urgent de mettre fin à cette industrie cruelle pour les animaux et dommageable pour l’océan.
De la souffrance animale au saccage de la mer
Chaque année, des millions d’animaux d’élevage européens subissent l’enfer des transports maritimes, une industrie cruelle qui bafoue les lois environnementales et pollue les océans sans se soucier de la condition animale.
Un commerce européen massif et cruel
Chaque année, l'Union européenne exporte des millions de cochons, ovins et bovins vers des pays tiers, soit directement depuis leur pays de naissance, soit via d'autres États membres. La France, par exemple, possède son propre port d'exportation à Sète, mais envoie également des animaux vers l’Espagne, acteur majeur de ce commerce cruel.
Beaucoup de ces animaux n'ont que quelques semaines : ils ne sont donc pas encore sevrés de leur mère lorsque leur périple commence. Durant le transport en camion, qui peut durer jusqu’à 30 heures, nombreux sont ceux qui souffrent de la faim, de la soif et de la fatigue. Pour les plus fragiles, ce trajet est déjà de trop.
Les survivants feront une étape par des fermes d’engraissement et seront ensuite exportés à travers la Méditerranée vers des pays d’Afrique du Nord ou du Moyen-Orient.
Des exports par la mer sur des navires-poubelles
Les navires qui les transportent sont souvent très anciens. À bout de souffle, au lieu d’être démolis, ils sont convertis en bateaux de transport d’animaux vivants.
Un rapport de l’Animal Welfare Foundation et de l’ONG française Robin des Bois révèle que de nombreux navires sont en infraction avec plusieurs réglementations lors des inspections en port : pollution marine, défauts de sécurité, conditions de travail non respectées… sont les plus courantes. Dans ce contexte, on peut difficilement imaginer les traitements et conditions réservées aux animaux transportés à bord de ces navires-poubelles.
Plusieurs accidents ont d’ailleurs déjà eu lieu, causant la mort de milliers d’animaux. Pourtant, malgré ces violations récurrentes, ces bateaux continuent d’opérer légalement dans les eaux européennes et d’embarquer des animaux nés en Europe.
Une menace supplémentaire pour la Méditerranée
La mer Méditerranée est un écosystème extrêmement fragile, surexploité à 90 %, déjà gravement menacé. Nous refusons que l’industrie d’exportation d’animaux vivants vienne ajouter une pression supplémentaire à cet environnement en péril.
L’Animal Welfare Foundation et Tierschutzbund Zürich ont déjà documenté tout le parcours terrestre de ces animaux. Grâce à un partenariat inédit avec Sea Shepherd France, leur voyage maritime est désormais suivi pour la première fois jusqu’à leur destination finale – où, bien souvent, aucune loi sur le bien-être animal ne vient les protéger.
L’océan ne veut pas d'abattoirs flottants
En 2024, Sea Shepherd France lance l’opération Ban Live Export pour documenter les conditions effroyables dans lesquelles les animaux d'élevages vivants sont transportés.
Nous ne pouvons plus tolérer ces pratiques d’un autre âge. Elles sont cruelles pour les animaux et désastreuses pour l’océan.
S'engager sur la mission
Rejoignez l'opération Ban Live Export pour dénoncer le calvaire vécu par les animaux d'élevage et tenter de faire évoluer la loi.
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