En a-t-on trop fait ? A-t-on mis trop de temps à intervenir ? Quels ont été les coûts ? La stratégie adoptée a-t-elle été la meilleure ? Quid de l’euthanasie ? Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, répond à ces questions et à bien d’autres dans cette vidéo.

Tout ce qui était possible a été tenté pour sauver Lys, le béluga de la Seine. Malgré cela, en grande détresse respiratoire suite à son transport, il a malheureusement dû être euthanasié mercredi 10 août.

Beaucoup d’enseignements sont à tirer de cette opération et notamment le constat qui nous inquiète depuis un certain temps déjà mais qui devient désormais évident aux yeux de tous : « La France, un pays qui compte 3000 km de côtes n’a aucune infrastructure, aucun moyen de transport et aucun protocole pré-établi pour porter assistance en urgence aux cétacés en détresse. Cela doit changer » -déclare Lamya Essemlali, Présidente de Sea Shepherd France.

Si la coopération qui a vu le jour pour porter assistance à Lys le béluga a été exceptionnelle de par la volonté et l’énergie déployées, elle a aussi fait l’objet de nombreuses questions et critiques. Un océanographe comme François Sarano s’est dit « écœuré » d’un tel déploiement pour sauver « un béluga » alors que des migrants meurent noyés en Méditerranée… Jacques Attali s’est également interrogé sur un tweet auquel Sea Shepherd France a répondu. La collaboration avec Marineland et Planète Sauvage suscite également des questions… Autant de points auxquels Lamya Essemlali, Présidente de Sea Shepherd France répond dans cette vidéo.

 

« Il faut un certain courage pour tenter une opération dont on sait qu’elle a de grands risques d’échouer. Notre devoir, était d’être prêts à assumer un tel échec, si tant est qu’il impulse une prise de conscience politique, afin de hisser enfin  notre pays au niveau que doit être celui d’une grande nation maritime comme la France » conclut Lamya Essemlali