Opération GRINDSTOP
Grind aux Îles Féroé : un nouveau massacre chaotique
Alors qu'ils avaient estimé le pod (groupe) entre 60 et 70 globicéphales, se sont en réalité 285 dauphins globicéphales qui ont été massacrés samedi dernier (13/09) à Fuglafjørður aux Îles Féroé.
285 globicéphales, sans compter les foetus ou les très jeunes petits.
Le bilan aurait pu être encore bien plus lourd si une partie des globicéphales entrés dans le fjord n'avait pas été relâchée.
Cet événement rarissime a été ordonné par le commissaire du grind après avoir réalisé la sous-estimation de globicéphales dans ce pod.
L'énorme différence a rendu ce massacre extrêmement chaotique car l'équipe prévue n'était pas adaptée pour un tel nombre. Même si une fraction du pod a eu la chance de survivre, c'est une partie de ce groupe social qui a disparue, des générations meurtries.
Autre événement très rare, Elsa Berg, la maire de la capitale Tórshavn, a même refusé de recevoir une partie de la viande issue de ce massacre.
Avant-hier (15/09), se sont deux autres grinds au large de Syðradalur et Kvívík qui ont été appelés mais mais heureusement annulés. Ces animaux ont pu échapper au Grind cette fois mais les massacres continueront.
Depuis 2014, le Danemark mobilise ses frégates militaires pour empêcher Sea Shepherd France d'intervenir et de protéger les dauphins. Nos navires sont désormais interdits d'accès à l'archipel. Ce bras de fer entre Sea Shepherd France et le Danemark dure depuis plusieurs décennies.
Le Danemark, pourtant signataire de toutes les conventions de protection des mammifères marins, choisit de les ignorer pour des raisons purement politiques. Face à la montée de l'indépendantisme féringien, il laisse faire ses massacres pour préserver son autorité sur l'archipel et ses ressources. Le message est limpide : "Grâce à nous, vous pouvez perpétuer vos traditions."
Comme au Japon avec les baleines, aux Féroé les intérêts économiques et politiques prennent le pas sur le Droit et sur la Vie.
Ce qui se joue ici dépasse la tradition : c'est un abandon total de la protection du Vivant.