Le Japon vient de lancer une déclaration de guerre aux baleines avec l’inauguration de sa nouvelle arme de destruction massive, le Kangei Maru.

Capable de tuer des baleines de 70 tonnes, cet abattoir flottant qui a coûté 45 millions d’euros a une autonomie et une capacité de stockage encore plus grande que son prédécesseur déjà monstrueux, le Nisshin Maru auquel les équipes de Sea Shepherd se sont confrontées pendant de nombreuses années dans le sanctuaire baleinier antarctique.

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Lors de la campagne de chasse qui démarre aujourd’hui, le Japon entend tuer pas moins de 200 baleines dans ses eaux territoriales, une simple « mise en bouche » pour ce navire amiral taillé pour les expéditions lointaines.

Le Japon ne va donc pas hésiter à ressortir les harpons explosifs en violation totale du moratoire international sur le commerce de viande de baleines et en violation du sanctuaire baleinier antarctique que nous avons défendu pendant près de 15 ans, jusqu’à la capitulation du Japon.

Le Japon a d’ores et déjà annoncé qu’il ciblerait désormais en plus des baleines de Minke qu’il tuait jusqu’ici, les rorquals communs (qui portent mal leur nom puisqu’ils sont aujourd’hui menacés), les deuxièmes plus grosses baleines de la planète après les baleines bleues.

Crédits : The Yomiuri Shimbun

Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, a dédié sa vie à la lutte contre la chasse baleinière et il s’est promis de tout faire pour y mettre un terme de son vivant. Sea Shepherd France, sera en toute logique à ses côtés l’hiver prochain en Antarctique et notre ambition est de renforcer nos moyens maritimes en 2025 pour leur barrer la route dans le pacifique nord

Lamya Essemlali

Présidente de Sea Shepherd France