Communiqué de presse / 05 janvier 2024.


Après le décès de l’orque Moana en octobre dernier, âgé de 12 ans, et la mort du delphineau âgé de 48h le jour de Noël, la direction du Marineland d’Antibes a décidé de programmer dans la nuit du 9 au 10 janvier, un « exercice d’évacuation » pour les 3 orques encore survivantes, au mépris du stress immense que cela implique pour les animaux.

S’agit-il d’une préparation au transfert des orques ? Aucune information n’est donnée ni par le Marineland, ni par l’administration.

Wikie, Inouk et Keijo, toutes les trois nées au Marineland, n’ont connu qu’une vie tronquée, empêchées de satisfaire leurs instincts naturels les plus élémentaires, exposées au voyeurisme des visiteurs, maintenues, malgré tout l’amour qu’ont pu leur porter certain(e)s de leurs dresseurs, dans des conditions de détention incompatibles avec leurs besoins biologiques et sociaux.

Leur état de santé est en cours d’expertise suite aux alertes lancées par One Voice. En dépit de toute considération, le Marineland a prévu de leur faire subir une manutention profondément stressante et traumatisante, en les arrachant à leur milieu déjà artificialisé, pour les treuiller hors de l’eau.

Exercice d’évacuation en vue d’un départ prochain ?

Cet acte traumatisant serait totalement inutile, si ce n’est en vue d’un transfert vers un autre delphinarium. La polémique grandit autour du transfert probable des 3 orques à l’étranger par voie aérienne. En effet, la loi contre la maltraitance animale du 30 novembre 2021 interdira à partir de décembre 2026 les spectacles de cétacés et le maintien des orques et dauphins en captivité dans le parc.

Nous serons très attentifs au devenir des orques du Marineland, que le transfert vers un parc à l’autre bout du monde exposerait à un traumatisme équivalent à une capture dans la nature et condamnerait à une exploitation plus terrible encore que celle dont elles faisaient l’objet en France. Par ailleurs, le transport par avion les soumettrait à un stress si intense qu’il pourrait s’avérer fatal.

Orques Marineland

Il est indispensable de ne rien précipiter et de mettre en place une solution de sortie digne qui soit l’équivalent d’une amélioration des conditions de vie de ces animaux et non d’une détérioration, voire pire ! Des alternatives existent et elles doivent être tentées. Encore faudrait-il se donner la peine d’essayer.

Lamya Essemlali

Présidente de Sea Shepherd France

Plusieurs associations dont Sea Shepherd France, One Voice mais aussi des associations et des experts internationaux sont prêts à y travailler.

Dans tous les cas, nos avocats engageront tous les recours possibles et nécessaires afin de faire échec à la solution de facilité qui consiste à se débarrasser des orques, au mépris du bien-être animal que la loi de novembre 2021 vient justement promulguer.

La protection de ces animaux majestueux, sensibles, intelligents et appartenant à une espèce légalement protégée ne s’arrête pas à la porte des delphinariums.

 

Contact presse : 

Lamya ESSEMLALI, présidente de Sea Shepherd France

media@seashepherd.fr  07 60 26 22 77