Par le capitaine Paul Watson
En 1985, j’ai personnellement demandé à l’artiste Steve Cepello de réaliser la maquette du premier logo Sea Shepherd – le logo classique de la baleine à bosse et du dauphin. J’ai payé à Steve 500 dollars de mon propre argent pour cette œuvre et elle valait chaque centime.
Steve Cepello était un lutteur professionnel et un acteur. Sous le nom de Steve Strong, il a joué Tarzan dans un film avec Bo Derek. Son plus grand talent est cependant l’art et ses peintures sont étonnantes.
Les directeurs de Sea Shepherd Global (entité créée en 2013) prétendent également être seuls propriétaires légitimes du logo « Pirate » dont ils veulent interdire l’usage à Sea Shepherd France, par pure vengeance. Pourtant, c’est en 1991 que Sarah Borg a réalisé la maquette originale du logo et du drapeau du Jolly Roger, avec preuves photos et vidéos à l’appui. Là encore, Geert Vons prétend être l’auteur et Sea Shepherd Global utilise son prétendu droit d’auteur pour attaquer Sea Shepherd France au Tribunal de Paris.
Geert Vons n’a pas créé ces logos comme il le prétend.
Mes idées pour les logos ont été dessinées sur papier par Steve Cepello en 1985 et par Sarah Borg en 1991.
Copier (et simplifier) l’œuvre d’un autre artiste et prétendre ensuite en être le seul créateur est à peu près ce qu’il y a de plus méprisable en tant qu’artiste. Geert Vons devrait avoir honte mais compte tenu des actions qu’il a menées ces deux dernières années, je suppose qu’il continuera sur la voie de la honte.
Lui et les trois autres directeurs, Peter Hammarstedt, Alex Cornelissen et Jeff Hansen vendent de nombreux produits dérivés arborant ces deux logos et tentent d’empêcher Sea Shepherd France de faire de même. Ils exigent également que je ne puisse plus porter aucun vêtement ni poster aucune image de ces deux logos que j’ai créés. Bien sûr, je le fais quand même. Ce sont des logos puissants et mon souhait a toujours été qu’ils représentent un mouvement, qu’ils ne soient la propriété de personne, pas même la mienne. Je ne me doutais pas que des gens en qui j’avais confiance tenteraient de se les approprier.
Dans leur plainte contre Sea Shepherd France, Geert Vons et ses trois compagnons de lutte accusent Sea Shepherd France de « détournement de clientèle » Ils considèrent ces logos d’abord et avant tout comme une source de revenus, là où nous les considérons comme des symboles inspirants et fédérateurs pour un mouvement au service de l’océan.
