Dans un article paru dans Sud-Ouest aujourd’hui, Pélagis nie toute défaillance dans la gestion du bébé phoque mort dimanche sur la plage de Ploemeur.

L’Observatoire affirme avoir été prévenu tardivement par la mairie de Ploemeur et les pompiers, vers 10h30 soit plus de deux heures après le signalement du bébé phoque aux pompiers.

Pélagis nous informe également que les urgences ne sont pas vraiment dans leurs cordes. On peut ainsi lire : « Dans notre procédure, si l’animal n’est pas reparti de lui-même au bout de quelques heures, nous envoyons notre intervenant pour vérifier son état. Sur ce cas précis, le bébé phoque est mort très rapidement, vers midi. »
Un délai surprenant de quelques heures que s’octroie ici Pélagis mais qui ne figure nulle part sur la note ministérielle qui décrit le protocole d’intervention à suivre, ni sur le propre site de Pélagis sur la conduite à tenir en cas d’échouage vivant.

Et pour cause, absolument aucune logique derrière un tel protocole sachant que dans le cas d’échouages de mammifères marins en détresse, les premières heures sont souvent cruciales.

Cette absence totale de remise en question de Pélagis à laquelle nous sommes hélas habitués dans les cas d’échouages vivants, est la raison pour laquelle nous demandons l’ouverture d’une enquête.

Sea Shepherd France en appelle également à la constitution d’une cellule nationale d’assistance aux mammifères marins, avec un réseau d’experts et d’intervenants plus élargi et non soumis aux seules décisions de Pélagis, à l’instar de ce qui se pratique déjà depuis de nombreuses années en Angleterre ou aux Etats-Unis.

Article de Sud-Ouest à lire ici

Phoque Ploemeur