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Communiqué de presse / 20 mars 2024.


Ce mardi 19 mars, le Tribunal judiciaire de Paris a rendu un verdict qui réjouira l’ensemble des donateurs et sympathisants non seulement de Sea Shepherd France mais de l’ensemble du mouvement Sea Shepherd, tel qu’il a été créé par le capitaine Paul Watson en 1977.

 

En avril 2023, les 4 directeurs de Sea Shepherd Global (SSG) Alex Cornelissen, Peter Hammarstedt, Geert Vons et Jeff Hansen avaient entamé un procès à l’encontre de Sea Shepherd France devant le Tribunal judiciaire de Paris exigeant à l’encontre de l’organisation française , l’interdiction d’usage du nom et des logos emblématiques créés par le capitaine Paul Watson en 1977. Outre cette interdiction d’usage, les 4 directeurs de SSG demandaient une astreinte de 200 euros par jour d’infraction ainsi que la divulgation de tous les dons collectés par Sea Shepherd France et toutes les ventes réalisées par Sea shepherd Boutique depuis le 13 décembre 2022, date de la création de Sea Shepherd Origins. SSG exigeait notamment que Sea Shepherd France affiche sa condamnation en évidence sur la page d’accueil de son site internet pendant 3 mois.

Sea Shepherd France, fondée en 2006 à Paris par Lamya Essemlali, soit 7 ans avant SSG était accusée par ses 4 directeurs de semer la confusion dans l’esprit de leurs « clients » et de détourner à son profit des fonds qui auraient dû revenir à SSG. La plainte de SSG fait en effet état de « parasitisme commercial » de « contrefaçon », de « dénigrement » et de violation des droits d’auteurs de Monsieur Geert Vons qui se présente comme l’auteur des deux logos emblématiques de l’organisation. 

Pour contextualiser le cadre dans lequel intervient cette procédure d’une agressivité telle que cela peut déconcerter le grand public, il convient de rappeler que quelques mois plus tôt, les 4 directeurs de SSG dont le prétendu auteur des logos, avaient illégalement évincé le capitaine Paul Watson et Lamya Essemlali du conseil d’Administration.

En effet, Paul Watson et Lamya Essemlali s’opposaient à la déviation du mouvement originel et au changement d’image de marque orchestré par les 4 directeurs.

 

Désireux de ménager les nouveaux gros mécènes de SSG comme les assurances Allianz ou la loterie néerlandaise et soucieux de maintenir de bonnes relations avec les gouvernements africains nouvellement partenaires, les 4 directeurs tous placés à leurs postes par Paul Watson lui-même, ont commencé à œuvrer à sa destitution. Une stratégie d’évincement sournoise rendue possible par la confiance que leur avait accordée le Fondateur s’est alors mise en place avec pour aboutissement son renvoi illégal en Août 2022 puis celui de Lamya Essemlali en janvier 2023.

Quand Alex Cornelissen, Peter Hammarstedt, Geert Vons et Jeff Hansen ont illégalement évincé Lamya Essemlali et moi-même du board de Global, ils pensaient que nous n’allions pas nous battre, et que le Sea Shepherd d’origine serait vite oublié. Deux ans plus tard, nous leur avons prouvé le contraire. Sur la base de cette décision de justice, nous continuerons à œuvrer pour restaurer l’intégrité du mouvement Sea Shepherd.

Capitaine Paul Watson

Sea Shepherd est un outil rare et précieux, au service d’une cause plus grande qu’elle. Une cause plus grande que nous tous. L’esprit originel de ce mouvement, rebelle, combatif et courageux inspire et donne de l’espoir à des milliers de personnes. Pour elles et pour l’océan, il est inconcevable de le laisser être pris en otage par 4 personnes qui abîment son âme. Je suis heureuse que la France soit une terre de résistance pour le plus grand mouvement de défense de la mer

Lamya Essemlali

Présidente de Sea Shepherd France

En bref, que dit la décision du Tribunal de Paris ?

Le Juge rejette les requêtes de Geert Vons fondées sur la base de son prétendu droit d’auteur.

Le juge rejette les accusations de contrefaçon et stipule qu’en aucun cas SSG ne parvient à démontrer une quelconque autorité ou pouvoir lui permettant d’interdire à Sea Shepherd France et à Sea Shepherd Boutique d’utiliser la marque Sea Shepherd.

Le juge rejette les accusations de pratiques commerciales trompeuses et de parasitisme.

Le juge rejette les accusations de dénigrement portant sur les termes suivants : « ennemi intérieur », « OPA hostile », « trahison honteuse », « pseudo artiste », « pseudo activiste », etc… et estime que ces propos relèvent, en conséquence, de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Il estime également que les propos émanant du compte personnel Facebook de Mme Lamya Essemlali ne sauraient être imputés à Sea Shepherd France.

Article 700 :

Le juge condamne in solidum la fondation Stitching Sea Shepherd Global et M. Gerrit Johannes Vons à payer la somme totale de 25 449,20 euros à Sea Shepherd France, Sea Shepherd Nouvelle-Calédonie et Sea Shepherd Boutique.

Contact Presse
Lamya ESSEMLALI, présidente de Sea Shepherd France
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