Paul Watson à Bordeaux, Septembre 2023
(Crédit : Mikael Vojinovic)
Paul Watson et Lamya Essemlali, lors du retour du Capitaine en France en septembre 2023
Par Lamya Essemlali
Qu’est-ce que le problème Watson ?
Vers 2018, certains dirigeants prometteurs de Sea Shepherd ont commencé à faire référence à ce qu’ils appellent « le problème Watson ».
Ces dirigeants de Sea Shepherd sont devenus capitaines et directeurs parce que le capitaine Paul Watson leur a accordé sa confiance. Partis de rien, Paul les a formés et leur a donné l’opportunité unique de gravir tous les échelons. L’un a commencé comme commis de cuisine du navire et l’autre comme mousse. Le troisième a été nommé directeur de Sea Shepherd Australie et le quatrième est devenu directeur artistique de Sea Shepherd.
En 2019, lorsque Paul Watson a envoyé le Brigitte Bardot en Islande pour s’opposer à la chasse à la baleine, ces quatre personnes se sont inquiétées du fait que la lutte contre les baleiniers ressemblait à ce qui se faisait hier (c’est-à-dire, couler des baleiniers par exemple) et ne correspondait pas à la nouvelle image qu’elles souhaitaient donner à Sea Shepherd. Les mots exacts de Peter Hammarstedt, ont été qu’il était temps de « changer d’image de marque», ce qui signifiait mettre fin aux missions basées sur la confrontation et s’en tenir exclusivement aux partenariats avec des gouvernements et l’industrie, y compris l’industrie de la pêche, comme l’a démontré Jeff Hansen, directeur de Sea Shepherd Australie, qui a mis en place un partenariat avec Austral Fisheries, une société de pêche industrielle détenue à 50% par l’énorme Maruha Daichiro Fishing Corporation.
Pourquoi ? Parce que David Carter d’Austral Fisheries a aidé Sea Shepherd Australie à obtenir un statut fiscal fédéral (qui ouvre droits aux déductions fiscales) et permet de générer des dons importants. En outre, Austral Fisheries a vendu à Sea Shepherd Australie un navire avec un rabais important et a fait un don de quelques centaines de tonnes de carburant en plus d’un don substantiel. Et tout à coup, Sea Shepherd Australie s’est mis à promouvoir la « pêche durable », telle que la pratique Austral Fisheries.
Paul Watson, sauve un un bébé phoque après avoir jeté le gourdin du chasseur sur le point de le tuer dans la mer. 1977
Paul Watson, sur un bébé cachalot qui vient d’être tué par la flotte baleinière soviétique. Ce jour là marquera un tournant dans son existence alors qu’il s’interposera physiquement entre le harpon du baleinier et le groupe de cachalots. 1975
Lorsque Paul Watson a soulevé des questions gênantes sur ce partenariat, le Conseil d’Administration de Sea Shepherd Australie, dont fait également partie Peter Hammarstedt, a refusé de fournir des réponses et a demandé à Paul de présenter sa démission.
Les dirigeants de Sea Shepherd Global et Sea Shepherd Australie ont tous commencé à considérer le fondateur du mouvement comme un problème, à partir du moment où il a questionné leur intégrité et leur motivation. En pointant leurs contradictions et en questionnant la légitimité de leurs partenariats avec certains gouvernements africains et mexicains, en insistant pour que Sea Shepherd refasse des campagnes de confrontation lorsque l’enjeu le nécessite, et en refusant de changer l’orientation du mouvement vers quelque chose de beaucoup plus consensuel, Paul Watson est devenu « l’homme à abattre » pour ses propres lieutenants.
Après s’être hissés au sommet du plus grand mouvement mondial de protection de l’océan, qui est ce qu’il est aujourd’hui, précisément grâce au caractère unique de son fondateur, ce dernier est soudain devenu trop radical, trop gênant pour cette petite clique de carriéristes. Paul a donc été (illégalement) évincé du board de Global (je suis la seule des 5 directeurs à m’être opposée à son éviction) et les 4 qui l’ont évincé ont changé l’orientation du mouvement pour en faire quelque chose de plus mainstream, mais également de compromis.
Le directeur de Sea Shepherd Australie s’affiche en train de faire du vélo avec le PDG d’Austral Fisheries, qui pêche la légine australe en Antarctique au moyens de gros navires industriels et vante l’activité de ce dernier comme étant une « pêche durable ».
Mais quel est le « problème Watson » qui les préoccupe tant ?
Pourquoi ces personnes ont-elles supprimé des centaines de pages de l’histoire de Sea Shepherd de leur site web, ainsi que les photos et la biographie de son fondateur, dans une démarche révisionniste ouvertement orwellienne. Pourquoi tentent-ils de réécrire l’histoire du mouvement qu’ils ont détourné, en comptant sur l’amnésie du public ?
Qu’est-ce que le capitaine Paul Watson a fait qui a conduit les quatre hommes en qui il avait confiance à l’appeler le « problème Watson » ?
Qu’y a-t-il de si controversé dans son histoire personnelle qui les a amenés à censurer cette histoire ?
En supprimant l’existence même de Paul Watson de leur site web, ces 4 hommes tentent de faire coller Sea Shepherd à leur nouvelle image de marque, celle qui leur convient, celle qui ne met pas en péril leurs nouveaux partenariats, avec certains états africains (qui leur décernent des médailles dont ils sont apparemment très fiers), avec la loterie néerlandaise, avec les assurances Allianz… des gros donateurs institutionnels qui pourraient être refroidis par l’image pirate de Sea Shepherd. Ces derniers n’arborent d’ailleurs plus du tout ce logo dans leurs campagnes, ils ne l’assument plus en mer. Mais le logo plaît au public, pour l’aura dont il est encore porteur, alors ils se contentent d’en faire un objet de merchandising. Ils l’exploitent commercialement mais ne le font plus vivre sur le terrain.
Lors d’une conversation que j’ai eue à Amsterdam avec Alex Cornelissen, Directeur de Sea Shepherd Global, en 2022, alors que j’essayais encore de le convaincre de ne pas évincer Paul, il m’a dit :
« Plus personne ne pose de questions sur Paul Watson. Peter (Hammarstedt) et moi sommes maintenant le visage de Sea Shepherd. Les gens ont oublié qui est Paul. Aujourd’hui, Sea Shepherd, c’est nous. »
Beaucoup de gens ne seraient pas d’accord. Il suffit pour s’en convaincre de voir la salle comble et l’énorme standing ovation d’environ 1500 personnes le week-end dernier lors de notre conférence au Climax Festival à Bordeaux. Pour ma part, je dirais que si Sea Shepherd, ça n’est pas seulement Paul Watson, sans Paul Watson, ça n’est plus Sea Shepherd.
Paul Watson, en 2004 entouré de son équipage avec, à sa droite Peter Hammarstedt, alors mousse et Alex Cornelissen, cuisinier.
Au-delà de Paul, il s’agit du gardien du temple, du gardien des valeurs essentielles et fondatrices de ce mouvement.
Évincer Paul, ça n’est pas évincer un homme, c’est renier les valeurs de ce mouvement.
Alex Cornelissen m’a dit « Paul nous met en danger avec son attitude. Nous avons trop à perdre ». Ma réponse à cela est que renier Paul équivaut à perdre notre âme. Et si on perd son âme, on a tout perdu. Je me fiche de la loterie néerlandaise, je me fiche d’Allianz, et des partenariats d’état. Je tiens à nos valeurs plus que tout. Nos valeurs attestent que nous ferons toujours passer l’océan et ses habitants avant nos intérêts privés, avant notre pseudo respectabilité. Des personnes capables de jeter par-dessus bord et de tenter d’effacer des mémoires le plus grand activiste de l’océan que cette planète ait connu, un homme sans qui ils ne seraient jamais au poste où ils sont aujourd’hui, de telles personnes n’ont aucun honneur.
Elles ne peuvent pas prétendre se battre pour l’océan, elles ne se battent que pour elles-mêmes et pour préserver leurs acquis. Pour notre mémoire collective, je liste ici le demi-siècle d’actions menées par Paul Watson, toutes ces actions sans lesquelles Sea Shepherd ne serait pas Sea Shepherd. Toutes ces actions que les 4 directeurs de Global considèrent aujourd’hui comme « un problème ».
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1971-1977
1971 – Membre d’équipage de l’expédition du Greenpeace Two pour protester contre les essais nucléaires dans les Aléoutiennes.
1972 – Cofondateur de la Fondation Greenpeace.
1973 – Médecin bénévole pour l’American Indian Movement pendant l’occupation de Wounded Knee, Dakota du Sud.
1975 – 1er officier lors du premier voyage de Greenpeace pour défendre les baleines contre la flotte baleinière soviétique.
1976 – Organisateur de la campagne et chef de file de la première campagne de Greenpeace contre la chasse aux bébés phoques du Groenland au Canada.
1977 – Leader de la 2e campagne de Greenpeace pour protéger les bébés phoques du Groenland. Accompagne Brigitte Bardot lors d’une chasse aux phoques. A arraché un gourdin à un chasseur de phoques et l’a jeté à l’eau, battu par des chasseurs de phoques.
1977 – Vote du conseil d’administration de Greenpeace en faveur de son éviction pour avoir volé et détruit un gourdin de chasseurs de phoques.
1978-1979
1978 – Etablissement de l’organisation environnementale Earthforce et mène une campagne en Afrique de l’Est pour enquêter sur le braconnage des éléphants.
1978 – Achète le chalutier Westella et le renomme Sea Shepherd.
1979 – Première campagne maritime avec Sea Shepherd pour perturber la chasse au bébé phoque au Canada dans le golfe du Saint-Laurent. Arrêté en vertu de la loi sur la protection de la mer pour avoir empêché l’abattage de 1 000 phoques. Arrêté en vertu de la loi sur la protection des phoques pour avoir perturbé l’abattage des phoques.
1979 – La poursuite et l’éperonnage du baleinier pirate Sierra à Leixoes, Portugal avec le Sea Shepherd. Aucune poursuite judiciaire.
1979 – Sabordage du Sea Shepherd dans le port de Leixoes pour l’empêcher d’être confisqué après l’éperonnage. Aucune poursuite judiciaire.
Paul Watson et Robert Hunter bloquent l’avancée du phoquier sur la banquise pour empêcher les chasseurs de tuer les bébés phoques
Paul s’est attaché aux peaux de bébés phoques fraîchement tués par les pêcheurs canadiens. Il sera immergé dans l’eau glacée et battu sur le pont du phoquier ( histoire à découvrir dans le livre “Seal Wars” en vente sur www.seashepherd-shop.com)
Paul Watson à l’époque de Greenpeace, en 1975. Entre deux baleiniers soviétiques, au large de la Californie.
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1980-1989
1980 – Changement du nom d’Earthforce en Sea Shepherd,
1980 – Naufrage du baleinier pirate Sierra à Lisbonne, au Portugal. Aucune poursuite judiciaire.
1980 – Naufrage des baleiniers espagnols Isba I et Isba II à Vigo, en Espagne. Aucune poursuite judiciaire.
1980 – Publication de « Shepherds of the Sea » .
1980 – Mise à l’arrêt du baleinier pirate Cape Fisher dans les îles Canaries, en Espagne.
1980 – Publication de Sea Shepherd, Mon combat pour les baleines et les phoques
1981 – Achat du Sea Shepherd II et intrusion en Sibérie soviétique pour obtenir des preuves de la chasse illégale à la baleine par les russes et une évasion réussie après une prise en chasse par une frégate et deux hélicoptères de combat de la marine soviétique. Aucune poursuite judiciaire.
1982 – Intervient et met fin au massacre des dauphins sur l’île d’Iki, au Japon.
1983 – Blocage du port de St. John’s, Terre-Neuve avec le Sea Shepherd II pour empêcher la flotte de chasse au phoque de partir et poursuite des bateaux de chasse au phoque de l’île de la Madeleine hors du golfe du Saint-Laurent entraînant une confrontation avec le gouvernement canadien et des accusations en vertu de la loi sur la protection des phoques pour avoir perturbé l’abattage des phoques. La confiscation du Sea Shepherd II a été ordonnée et le capitaine Watson a été condamné à 21 mois de prison mais libéré en appel après 9 jours. La sentence a par la suite été annulée par la Cour d’appel du Québec.
1983 – Organisation de la première intervention contre l’abattage des globicéphales dans les îles Féroé
1984 – Organisation des Amis du loup et mène une campagne pour perturber le tir aérien des loups en Colombie-Britannique. A fait appel de la condamnation de 1983.
1984 –Fait réaliser par l’artiste et ancien catcheur Steve Capello un visuel que ce dernier lui vend
1985 – Récupération du Sea Shepherd II après avoir poursuivi avec succès le gouvernement canadien et obtenu un règlement en espèces pour les dommages causés au navire pendant sa détention.
1985 – Publication de Cry Wolf!
1985 – Navigue vers Reykjavik en Islande avec le Sea Shepherd II pour avertir les islandais que s’ils violaient le moratoire de la CBI sur la chasse commerciale à la baleine, il reviendrait et coulerait leurs navires baleiniers.
1985 – Arrivée aux îles Féroé avec le Sea Shepherd II pour empêcher le Grindadrap.
1986 – Retour aux îles Féroé avec Sea Shepherd II pour empêcher le Grindadrap avec une équipe de tournage de la BBC qui a produit le documentaire Black Harvest
1987 – Achat du navire Divine Wind et mène une campagne dans la mer de Béring pour s’opposer aux filets dérivants en haute mer.
1989 – Avec le Sea Shepherd II, chasse les braconniers des eaux autour de l’île Cocos au large des côtes du Costa Rica avec des paintballs et des canons à poudre noire.
1989 – Libération des dauphins d’un filet à senne coulissante mexicain au large des côtes du Mexique.
1990-1999
1990 – Création du logo Jolly Roger
1992 – Sabordage du baleinier norvégien Nybraena dans les îles Lofoten en Norvège
1992 – Publication de Earthforce – un guide de stratégie pour les environnementalistes. Publication de Ocean Warrior
1991 – Confrontation avec un pêcheur au filet dérivant taïwanais dans les Caraïbes.
1992 – Confrontation avec des pêcheurs au filet dérivant japonais avec le Sea Shepherd II dans le Pacifique Nord ; saisit et détruit un filet dérivant de 100 milles de long. Éperonnage de deux navires de pêche au filet dérivant pour détruire les blocs d’alimentation électrique.
1992 – Intercepte le Nina, le Pinta et le Santa Maria au large de Porto Rico, saisit le Santa Maria, bras de fer avec la police portoricaine jusqu’à ce que le gouvernement espagnol accepte de s’excuser pour 500 ans d’injustice à l’égard des peuples indigènes des Amériques.
1993 – Achat du navire Cleveland Amory et chasse les chalutiers cubains et espagnols du nez et de la queue des Grands Bancs de Terre-Neuve. Inculpé de trois chefs d’accusation pour méfait.
1993 – Prend le navire Edward Abbey à Clayoquot Sound sur l’île de Vancouver pour s’opposer à l’exploitation forestière à ciel ouvert.
1994 – Sabordage du baleinier norvégien Senet en Norvège
1994 – Publication de Seal Wars!
1994 – Mise au point d’une forme de chasse au phoque non létale et sans cruauté en découvrant que les bébés phoques du Groenland pouvaient être brossés pour leurs poils de mue transparents à fibres creuses. Il s’agissait d’un produit commercial alternatif et il a embauché des chasseurs de phoques pour le faire.
1994 – Prend le navire Whales Forever dans le nord de la Norvège pour empêcher la chasse à la baleine norvégienne. Confrontation avec le navire de la marine norvégienne Andenes, entraînant une collision qui a endommagé les deux navires. Malgré la profondeur et les tirs, le Whales Forever a échappé à ses poursuivants sur une distance de 500 milles, retournant en toute sécurité aux îles Shetland.
1995 – Le lancement de la campagne de brossage des phoques est saboté par une émeute de chasseurs de phoques qui battent sévèrement Paul Watson et le forcent à quitter les Îles-de-la-Madeleine.
1995 – Le procès très médiatisé et controversé du capitaine Watson pour avoir chassé les chalutiers étrangers au large des Grands Bancs s’est soldé par un verdict de non-culpabilité.
1995 – Candidat du Parti vert à la mairie de Vancouver, en Colombie-Britannique.
1996 – Nommé citoyen d’honneur de la ville française de Saint-Jean Cap Ferrat.
1997 – Arrêté aux Pays-Bas sur une demande d’extradition de la Norvège pour le naufrage du baleinier norvégien Nybraena. Détenu pendant 120 jours, puis libéré après que le tribunal néerlandais a statué contre l’extradition.
1997 – Achat du Sea Shepherd III et participation à la réunion de la CBI à Monaco à l’invitation du Prince Rainer.
1998 – Mène avec succès la campagne pour s’opposer à l’abattage des baleines grises par les baleiniers de la tribu Makah avec le Sea Shepherd III et le Sirenian.
1999 – Livraison du patrouilleur Sirenian au parc national des Galapagos en cadeau. Initie un partenariat avec le Parc national des Galápagos pour protéger la Réserve marine des Galápagos. Un programme toujours actuel.
Les baleineirs Hvalur 6 et 7 coulés à quai dans le port de Reykjavik en 1986
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2000-2009
2000 – Emmène le navire Ocean Warrior aux îles Féroé pour empêcher le Grindadrap
2000 – Nommé par Time Magazine comme l’un des 50 meilleurs environnementalistes du 20e siècle
2000 – Emmène le Sea Shepherd III aux îles Féroé pour s’opposer au Grindadrap.
2001 – Arrestation et détention d’un long paquebot équatorien tueur de requins, le San Jose, au large de l’île Cocos, et remise aux gardes forestiers du Costa Rica. Mise en place d’un partenariat avec le parc national des Galápagos pour protéger la réserve marine des Galápagos. Un programme toujours actuel.
2002 – Première campagne de chasse à la flotte baleinière japonaise dans l’océan Austral
2002 – Arrêt d’une opération illégale de découpe d’ailerons de requin dans les eaux guatémaltèques, arrêté deux fois au Costa Rica et libéré.
2002 – Travaille avec Rob Stewart pour produire le film documentaire Sharkwater.
2003 – Lancement de la première campagne pour dénoncer le massacre des dauphins à Taiji au Japon. Deux membres d’équipage ont libéré 16 globicéphales des filets et ont été arrêtés puis relâchés.
2003 – Élu au Conseil d’Administration national du Sierra Club.
2005 – Première campagne d’opposition à la flotte baleinière japonaise. À l’aide du navire Farley Mowat, le capitaine Watson s’engage dans deux confrontations avec le navire-usine japonais Nisshin Maru. Production du film documentaire At the Edge of the World.
2006 – Achat du navire Robert Hunter pour rejoindre le Farley Mowat dans les interventions contre les opérations baleinières japonaises dans la mer de Ross. Opération Minke.
2006 – Démissionne du conseil d’administration national du Sierra Club pour s’opposer à leur soutien à la chasse
2007 – Prix de la paix de l’Amazonie par le vice-président de l’Équateur.
2007 – Utilise le navire Steve Irwin pour traquer et perturber la flotte baleinière japonaise dans l’océan Austral. Initie la production de la série Animal Planet Whale War. Opération Migaloo.
2008 – Opération Tar Baby Farley – Envoi du Sea Shepherd II dans le golfe du Saint-Laurent pour empêcher la chasse au phoque au Canada. Le navire a été saisi. Le capitaine Watson a refusé de payer l’amende et le navire a été confisqué. Le capitaine Watson a déclaré que le gouvernement canadien s’était occupé de la retraite du Farley Mowat.
2008 – 2009 – Sortie du film documentaire Pirate for the Sea de Ron Colby
2008 – 2009 – Opération Musashi. Confrontations avec la flotte baleinière japonaise dans le sanctuaire baleinier de l’océan Austral.
2009 – 2010 – Opération Waltzing Matilda. Confrontations avec la flotte baleinière japonaise dans le sanctuaire baleinier de l’océan Austral.
2010-2019
2010 – 2011– Opération Divine Wind. Confrontations avec la flotte baleinière japonaise dans le sanctuaire baleinier de l’océan Austral.
2010 – Reçoit le Prix Philippe Cousteau de la Défense de la Vie Marine de l’association Amigos del Museo de Anclas Philippe Cousteau : Défense de la Vie Marine
2011 – 2012 – Opération No Compromise. Confrontations avec la flotte baleinière japonaise dans le sanctuaire baleinier de l’océan Austral.
2011 – Sortie du film documentaire Eco-Pirate – The Story of Paul Watson de Trish Dolman
2011 – 2012 – Opération Blue Rage – libération de 800 thons rouges capturés illégalement
2011 – 2012 – Opération Viking Shores – Deux navires et un hélicoptère aux îles Féroé
2012 – 2013 Opération Zero Tolerance. Confrontations avec la flotte baleinière japonaise dans le sanctuaire baleinier de l’océan Austral.
2012 – Arrêté et détenu en Allemagne sur des demandes d’extradition du Costa Rica et du Japon. S’enfuit d’Allemagne sans papiers, traverse l’Atlantique, l’Amérique du Nord, le Pacifique jusqu’aux Samoa américaines puis dans l’océan Austral dans le cadre de l’opération Zero Tolerance.
2012 – Reçoit le Prix Jules Verne pour la conservation
2012 – Le Costa Rica et le Japon ont placé Paul Watson sur la liste de notices rouges d’Interpol. Le Costa Rica pour « mise en danger d’épaves » et le Japon pour « complot en vue d’intrusion sur un baleinier »
2013 – Séjour de 8 mois en exil dans le Pacifique Sud.
2012 – Offre une récompense de 35 000 $ pour l’arrestation et la condamnation des hommes qui ont assassiné Jairo Mora Sandoval.
2012 – 2013 – Opération Zero Tolerance.
2014 – Organisation du sommet Sea Shepherd dans le Vermont.
2014 – Le juge Alex Kozinki de la Cour fédérale des États-Unis qualifie officiellement le capitaine Watson de pirate, bien qu’il n’ait jamais été accusé de piraterie.
2015 – Lancement de l’opération Milagro pour protéger le Vaquita en voie de disparition dans la mer de Cortez au Mexique.
2015 – Vedette dans le film documentaire How to Change the World sur les origines de Greenpeace.
2015 – Lancement de l’opération Virus Hunter pour s’opposer à l’élevage du saumon en Colombie-Britannique.
2017 – Lancement de l’opération Good Pirates des Caraïbes pour apporter des fournitures de secours aux victimes de l’ouragan en Dominique, aux Bahamas et à Antigua.
2017 – Avec le changement de gouvernement au Costa Rica, Paul Watson est retiré de la liste des notices rouges d’Interpol par le Costa Rica mais reste sur la liste japonaise.
2017 – Sortie du film documentaire WATSON.
2019 – Renvoyé du Conseil d’administration de Sea Shepherd Conservation Society
2019 – Reçoit une mention élogieuse du gouverneur du Connecticut, Ned Lamont.
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2020-2023
2020 – Création de l’Église du biocentrisme et de l’interdépendance.
2022 – Démissionne de Sea Shepherd Conservation Society
2022 – Évincé du Conseil d’administration de Sea Shepherd Global sans réunion, discussion ou vote.
2022 – Achat du navire Vigilant rebaptisé John Paul DeJoria
2022 – Démissionne du Conseil d’administration de Sea Shepherd Australie pour protester contre le partenariat entre Sea Shepherd Australie et Austral Fishing Corporation.
2023 – Emmène le John Paul DeJoria en Islande pour s’opposer à l’abattage des rorquals communs en voie de disparition
2023 – Emmène le John Paul DeJoria aux îles Féroé pour perturber l’abattage des globicéphales et des dauphins.
2023 – Publication de Hit Man pour le Kindness Club
2023 – Préparation du John Paul DeJoria pour retourner en Islande pour défendre les rorquals communs en voie de disparition et défier les super chalutiers.
Le Capitaine Watson reste directeur de Sea Shepherd France et de Sea Shepherd Brésil et a maintenant créé la Fondation Capitaine Paul Watson aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Espagne, en Allemagne, en Irlande et en Italie, car dans tous ces pays, les directeurs de Sea Shepherd sont sous la coupe de Sea Shepherd Global.
Sea Shepherd UK est désormais « Capitaine Paul Watson UK ».
